Pourquoi le 31 décembre on fait la fête… et le 1er janvier on recommence tout ?

Derrière les cotillons et les feux d’artifice, la Saint-Sylvestre cache pourtant une histoire bien plus ancienne, mêlant religion, calendrier romain et symboles du renouveau.

La Saint-Sylvestre, un nom venu de l’Histoire

Le 31 décembre est placé sous le patronage de Saint Sylvestre, pape mort le 31 décembre 335.
À l’origine, rien de festif : il s’agit simplement d’une date du calendrier chrétien.
Mais avec le temps, ce jour va devenir synonyme de passage, de fin et de nouveau départ.

Pourquoi l’année commence-t-elle le 1er janvier ?

Le choix du 1er janvier remonte à la Rome antique.
En 46 avant notre ère, Jules César réforme le calendrier et décide que l’année débutera le 1er janvier.
Ce jour est dédié à Janus, dieu à deux visages, capable de regarder à la fois le passé et l’avenir : un symbole parfait pour changer d’année.

Du calendrier romain au calendrier moderne

Ce découpage ne s’impose pas immédiatement partout en Europe.
Il faut attendre 1582 pour que le calendrier grégorien, instauré par le pape Grégoire XIII, fixe définitivement le 1er janvier comme premier jour de l’année civile.
Progressivement, cette date s’universalise.

Le réveillon : une tradition plus ancienne qu’on ne le pense

Bien avant nos soirées modernes, les Romains célébraient déjà la fin de l’année par des banquets et des échanges de vœux.
Au fil des siècles, le réveillon devient un moment de partage, de fête et d’espoir, marquant la fin d’un cycle et le début d’un autre.

Une nuit pour tourner la page

Aujourd’hui, la Saint-Sylvestre est autant une fête qu’un symbole.
Une nuit pour célébrer, faire le bilan, prendre de bonnes résolutions… et croire, au moins jusqu’au 2 janvier, que la nouvelle année sera meilleure que la précédente.