Publié : 4 février 2025 à 19h44 par Titouan GUIBERT

Attaque devant la Préfecture de Police de Paris : un individu sous OQTF blesse trois policiers

Ce mardi 30 janvier, une attaque a eu lieu devant la Préfecture de Police de Paris. Un individu d’origine soudanaise s’en est pris à trois policiers, tentant de s’emparer de leur arme de service. L’agresseur, qui a crié « Allah Akbar » lors de l’attaque, a rapidement été maîtrisé et interpellé.

Un individu sous OQTF d’origine soudanaise s’en est pris à trois policiers
Un individu sous OQTF d’origine soudanaise s’en est pris à trois policiers
Crédit : Description forcené

Selon les informations révélées, l’assaillant était sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) depuis le 18 septembre 2023, une décision prise par la Préfecture de l’Essonne. De plus, il avait déjà été interpellé en décembre dernier pour une tentative similaire de vol de l’arme d’un policier.

Une attaque violente et une riposte rapide

Les faits se sont déroulés peu avant 13 heures. L’assaillant, porteur d’un morceau de miroir brisé, s’est précipité sur les policiers, blessant l’un d’eux d’un coup de poing au visage avant d’essayer de s’emparer de son arme. Lors de son immobilisation, il a de nouveau tenté de voler une arme de service, avant d’être définitivement neutralisé avec l’aide d’autres policiers de la Préfecture.

Le bilan fait état de trois policiers blessés, dont l’un souffre d’une coupure à la main et un autre d’une fracture à un doigt. Ils ont été immédiatement pris en charge pour recevoir des soins.

Une enquête en cours, un profil inquiétant

Le préfet de Police de Paris, Laurent Nuñez, a confirmé que "l’identification du suspect laisse à penser qu’il a pu avoir un parcours marqué par plusieurs séjours en hôpital psychiatrique". Toutefois, il a insisté sur la gravité des faits et l’absence d’excuse à un tel acte.

L’individu, désormais en garde à vue, va être examiné par un médecin psychiatre. L’enquête a été confiée à la Direction de la Police Judiciaire, afin de déterminer les motivations de l’assaillant et d’évaluer si cette attaque pourrait être qualifiée d’acte terroriste ou d’agression isolée.

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