Un sous-marin russe en détresse dans l’Atlantique : 82 marins à bord du Novorossiisk en danger

Selon des sources issues de la chaîne Telegram d’opposition Tchéka-OGPU : le sous-marin d’attaque russe Novorossiisk, transportant 82 membres d’équipage, serait victime d'une grave avarie. La dernière apparition confirmée du sous-marin remonte au 26 septembre, alors qu’il quittait la Méditerranée en franchissant le détroit de Gibraltar.

Déjà à cette époque, ses trajectoires imprécises avaient éveillé l’attention des experts militaires occidentaux. Aujourd’hui, l’appareil se trouverait dans l’Atlantique, non loin du Portugal, sous surveillance aérienne de l’OTAN.

Un silence pesant côté russe

Face à cette situation, les autorités russes n’ont pour l’instant fait aucune déclaration officielle. Toutefois, plusieurs sources indiquent que Moscou aurait mobilisé des moyens logistiques afin de remorquer le sous-marin vers Saint-Pétersbourg, où il pourrait être réparé dans l’un de ses chantiers navals majeurs.

Ce silence alimente les spéculations, d’autant que la préfecture maritime de l’Atlantique, en France, déclare ne disposer d’« aucun élément » confirmant la détresse du Novorossiisk. Cette absence d’informations officielles renforce l’opacité autour de l’état réel du sous-marin.

Un sous-marin stratégique

Le Novorossiisk est loin d’être un navire quelconque. Entré en service en 2014, ce sous-marin à propulsion diesel-électrique de classe Varshavyanka est conçu pour des opérations d’attaque et peut emporter des missiles à capacité nucléaire. Son rôle stratégique en fait un maillon important de la force navale russe.

Cependant, l’état critique du bâtiment illustre les difficultés croissantes de la flotte militaire russe, affaiblie par les sanctions occidentales et l’usure provoquée par les opérations prolongées en lien avec la guerre en Ukraine. Le manque d’accès à certaines technologies et pièces détachées semble compromettre la capacité de la Russie à entretenir ses équipements, même les plus sensibles.