Tracteurs en colère : la révolte agricole s’étend avant Paris

La Confédération paysanne appelle à une grande mobilisation le 14 octobre à Paris contre l’accord de libre-échange UE–Mercosur. Mais déjà, en Bretagne et dans les Pays de la Loire, les actions se multiplient.

Mobilisation contre l’accord de libre-échange UE–Mercosur.
Mobilisation contre l’accord de libre-échange UE–Mercosur.
Crédit : Francois Nascimbe

Le 14 octobre, la Confédération paysanne veut frapper un grand coup dans les rues de la capitale. Objectif : bloquer la ratification du traité commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Le syndicat dénonce un accord destructeur pour les élevages français, la qualité de l’alimentation et la souveraineté agricole. « Tracteurs en tête », le mouvement veut rassembler paysans, ONG, syndicats et citoyens.

La contestation démarre déjà en régions

La mobilisation ne se limite pas à Paris. En Bretagne, des agriculteurs se sont rassemblés à Redon, devant la sous-préfecture, pour dénoncer les menaces qui pèsent sur leurs exploitations. Dans les Pays de la Loire, les appels à manifester se multiplient.

Loire-Atlantique et Vendée en première ligne

En Loire-Atlantique, la FNSEA appelle à une mobilisation dès ce jeudi 26 septembre contre le Mercosur. En Vendée, les actions s’enchaînent : ce mardi 24 septembre, la Coordination rurale mène des opérations coup de poing dans plusieurs supermarchés de La Roche-sur-Yon pour dénoncer l’importation de produits ne respectant pas les normes françaises. Et dès vendredi, la FDSEA et les Jeunes agriculteurs prévoient des actions à Saint-Fulgent, à La Roche-sur-Yon et devant la préfecture.

Vers une convergence nationale

Ces mobilisations locales préfigurent un vaste mouvement national. La Confédération paysanne espère rassembler massivement le 14 octobre à Paris pour transformer la colère en démonstration de force face à Bruxelles et peser sur l’avenir des négociations commerciales.

Publié : 24 septembre 2025 à 7h45 par
Gwen BROT

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