Réforme des titres-restaurant : vers une révolution numérique et alimentaire en 2027
Dématérialisation, extension d’usage et simplification : la ministre Véronique Louwagie annonce une réforme ambitieuse des titres-restaurant.
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Mercredi, Véronique Louwagie, ministre du Commerce et des PME, a dévoilé les grandes lignes de la réforme des titres-restaurant. Objectif : moderniser un dispositif créé à la fin des années 60 et utilisé aujourd’hui par plus de 5 millions de salariés. En ligne de mire : une dématérialisation complète d’ici 2027, l’autorisation de leur usage le dimanche et sur tout le territoire, mais aussi leur pérennisation pour les courses alimentaires.
Simplifier, sécuriser, moderniser
"Cette réforme simplifie, sécurise et modernise le titre-restaurant, auquel tous les Français sont attachés", affirme la ministre dans un entretien accordé au Parisien. La mesure vise à s’adapter à l’évolution des habitudes : 6 Français sur 10 apportent aujourd’hui leur repas au travail, et le télétravail s’est largement généralisé.
En plus de l’aspect pratique, le gouvernement veut inciter à la consommation. Ainsi, les titres-restaurant ne pourront plus être prolongés au-delà d’un an. Le ministère espère aussi faire adopter cette réforme avant fin 2026, bien que la forme juridique (projet ou proposition de loi) reste à déterminer.
Des courses alimentaires toujours éligibles
La possibilité d’utiliser ces titres pour acheter des produits alimentaires en supermarché (hors alcool, confiseries, alimentation animale et produits pour bébés) – une mesure temporaire depuis 2022 – devient permanente. Un vrai soulagement pour les salariés, mais un point de friction pour les restaurateurs, qui dénoncent une perte estimée à plus d’un milliard d’euros sur deux ans, selon l’Umih.
Publié : 26 juin 2025 à 19h27 par Titouan Guibert