Quand la techno entre dans l’Histoire : l’électro française consacrée patrimoine vivant
Longtemps marginalisées, parfois diabolisées, les musiques électroniques viennent de franchir un cap symbolique. Elles sont désormais inscrites à l’inventaire du Patrimoine culturel immatériel français.
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Des ondes Martenot aux clubs électro, la France reconnaît officiellement l’héritage des musiques électroniques. Mercredi 17 décembre, ces pratiques musicales ont rejoint l’inventaire du Patrimoine culturel immatériel français. Une décision forte pour un courant artistique longtemps perçu comme marginal, voire subversif, avant de devenir un marqueur culturel majeur.
Cette inscription ouvre la voie à une candidature au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Dès le mois de juin, le président de la République s’était dit favorable à cette démarche, mettant en avant la « French touch ». De Jean-Michel Jarre à Justice, en passant par Daft Punk, cette scène a largement contribué au rayonnement international de la musique française.
Une étape historique
Avec cette nouvelle inscription, les musiques électroniques rejoignent d’autres pratiques récemment reconnues, comme la haute couture parisienne ou certaines traditions régionales. La France confirme ainsi sa volonté de défendre un patrimoine vivant, en constante évolution, à l’image d’une culture électro désormais entrée dans l’Histoire.
Publié : 18 décembre 2025 à 19h40 par Titouan GUIBERT
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