Michelin : L’usine de Vannes en suspens et à bout de nerfs
La fermeture des sites Michelin de Vannes et de Cholet continue de semer l’inquiétude. Ce mercredi 5 mars marque la fin des négociations entre les syndicats et la direction. Si l’urgence se fait sentir à Cholet, l’usine de Vannes, elle, demeure dans une situation tout aussi préoccupante, avec des centaines d’emplois menacés.
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Entre incertitude et colère, les salariés attendent des réponses. La fermeture des sites Michelin de Vannes et de Cholet continue de semer l’inquiétude. Ce mercredi 5 mars marque la fin des négociations entre les syndicats et la direction. Si l’urgence se fait sentir à Cholet, l’usine de Vannes, elle, demeure dans une situation tout aussi préoccupante, avec des centaines d’emplois menacés.
Vannes : un avenir en pointillés
L’annonce de la fermeture a laissé les salariés de Vannes dans un flou total. Avec des centaines emplois en péril et peu de perspectives de reclassement, l’inquiétude grandit. L’usine, pourtant performante et stratégique pour l’activité de Michelin, risque de voir disparaître son savoir-faire et son ancrage local.
Les travailleurs de Vannes attendent des réponses claires de la direction sur les mesures d’accompagnement et les possibles reconversions. Mais pour l’instant, les discussions avancent lentement, et l’absence de garanties sur leur avenir renforce un sentiment d’abandon.
À Cholet, l’exaspération atteint son comble
À quelques kilomètres de là, la situation est encore plus tendue. À Cholet, les employés manifestent leur ras-le-bol devant les grilles de l’usine. Fatigués, en colère et inquiets, ils dénoncent un manque de considération de la part de la direction.
Les négociations achoppent notamment sur les indemnités de départ. Les syndicats réclament des compensations à la hauteur du préjudice subi, tandis que Michelin reste inflexible sur ses propositions financières.
Les témoignages des employés sont poignants : certains vivent leur deuxième fermeture de site après celle de La Roche-sur-Yon en 2020, d’autres craignent de ne jamais retrouver d’emploi après des décennies passées chez Michelin.
Un avenir incertain pour des centaines de familles
Avec 1.250 emplois menacés sur les deux sites, la fermeture de Michelin à Vannes et Cholet n’est pas seulement un coup dur pour l’industrie locale, mais aussi un drame humain. La suite des événements dépendra de l’issue des discussions en cours, mais l’impatience et la détresse des salariés, elles, sont bien réelles.