Une crêperie à Erquy est attaquée en justice car elle sent trop... la crêpe

Les propriétaires ont racheté cette crêperie en 2019. Depuis, le voisin, un retraité, se plaint de l'odeur et du bruit. Malgré des travaux, il emmène cette affaire devant la justice.

Crepe illustration

 

La crêperie du Pêcheur à Erquy est depuis la semaine dernière mieux connnue comme "la crêperie qui sent trop la crêpe". En effet, Marlène et Alexandre sont attaqués en justice par leur voisin qui se plaint de l'odeur et du bruit. Les deux propriétaires, après avoir consulté leur avocat, ont donc lancé une pétition en ligne et les soutiens ont afflué immédiatement. Plus de 55 000 signatures ce lundi 23 janvier. Un texte rappelle les faits de cette affaire qui paraît ubuesque.


Tout commence en 2019, Marlène et Alexandre reprennent cette crêperie qui était fermée depuis 2016. Dès les premiers jours d'ouverture, ils reçoivent une lettre. C'est leur voisin qui se plaint de l'odeur de crêpe et du bruit. Ne voulant pas rester en mauvais termes, ils reçoivent ce retraité pour s'expliquer. Des travaux sont donc lancés pour tenter de régler le problème. Mais rien n'y fait, ça ne va toujours pas. De nouveaux travaux sont engagés, là aussi sans réussite. Coût total des aménagements, 170 000 euros. Ce conflit prend une toute autre ampleur il y a quelques jours. C'est avec stupeur et surprise que les propriétaires de la crêperie reçoivent la visite d'un huissier de justice qui leur présente une assignation en justice.


Depuis, beaucoup de nos confrères sont allés à leur rencontre. Et oui, une crêperie qui sent trop la crêpe, encore plus en Bretagne, cela a de quoi surprendre. Nous aussi nous avons pu nous entretenir avec Marlène et Alexandre pour revenir sur ce conflit qui dure depuis 2019. Avec les différentes fermetures à cause du Covid et ce voisin, les soutiens que reçoivent les deux propriétaires sont les bienvenus. 

 

Marlène et Alexandre, propriétaires de la Crêperie du Pêcheur à Erquy.

 

Marlène et Alexandre ne connaissent pas encore la date de leur passage devant les tribunaux. Affaire à suivre donc...

 

La pétition a pour objectif d'obtenir 75 000 signatures.