COP30 : quels sont les enjeus de la conférence sur le climat au Brésil ?
La 30ᵉ conférence des Nations unies sur le climat s’ouvrira ce lundi 10 novembre à Belém, au Brésil. Dix ans après l’Accord de Paris, les 191 pays participants doivent présenter leurs nouvelles politiques climatiques et relancer le financement international de la transition écologique.
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La COP30 se tient du 10 au 21 novembre 2025 à Belém, grande ville du nord du Brésil, au cœur de la forêt amazonienne. Ce choix symbolique rappelle le rôle essentiel des forêts tropicales dans la régulation du climat.
À cette occasion, le gouvernement brésilien lance un fonds international pour la protection des forêts tropicales (TFFF), destiné à rémunérer les pays en développement qui limitent la déforestation. Le Brésil espère mobiliser 125 milliards de dollars auprès des États et investisseurs privés pour soutenir cette initiative.
10 ans après les accords de Paris
Dix ans après la signature de l’Accord de Paris, les 191 pays signataires doivent présenter leurs nouvelles contributions nationales déterminées (NDC) pour 2035. L’Union européenne est parvenue à un accord de dernière minute début novembre, après des négociations difficiles.
La Chine, premier émetteur mondial, vise une réduction de 7 à 10 % de ses émissions, un objectif jugé modeste. Les États-Unis, dirigés par Donald Trump, ne participent pas à la conférence, après leur retrait de l’Accord.
Le financement climatique au centre des débats
Les discussions porteront aussi sur le financement climatique international. Les pays développés avaient promis en 2009 de mobiliser 100 milliards de dollars par an pour aider les nations les plus vulnérables, une promesse partiellement tenue.
À Belém, plusieurs délégations souhaitent réévaluer ce mécanisme et soutenir davantage les États menacés par la montée des eaux, la sécheresse ou la perte de biodiversité. Le débat sur la sortie progressive des énergies fossiles sera également relancé, malgré des positions encore très divergentes.
Un contexte climatique préoccupant
La conférence intervient après une année 2024 record, où la température mondiale a dépassé pour la première fois le seuil de +1,5 °C fixé par l’Accord de Paris. Selon le GIEC, le rythme actuel des émissions compromet le maintien de cet objectif. Les négociations de Belém devront préciser les moyens concrets de réduction des émissions et les mécanismes de suivi des engagements pris par les États.
Publié : 7 novembre 2025 à 19h10 par Dimitri COUTAND
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