Ce week-end, on recule d’une heure : pourquoi l’heure d’hiver existe encore ?

Dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre, la France repasse à l’heure d’hiver. À 3 heures du matin, il sera en réalité 2 heures. Une heure de sommeil en plus, mais une tradition de plus en plus contestée. Alors, pourquoi continue-t-on à changer d’heure ?

Une heure de plus sous la couette
Une heure de plus sous la couette

Le passage à l’heure d’hiver, c’est ce moment où l’on recule les horloges d’une heure. Concrètement, la nuit de samedi à dimanche sera plus longue, et les journées paraîtront plus courtes dès lundi matin. Le soleil se lèvera plus tôt, mais il fera nuit dès la fin d’après-midi.

Une idée née après la crise pétrolière

Cette mesure a été instaurée en 1976, après le choc pétrolier, pour économiser l’énergie en profitant davantage de la lumière du jour. Le dispositif s’est ensuite étendu à toute l’Europe dans les années 1980 pour harmoniser les horaires entre pays.

Une efficacité de plus en plus contestée

Près de cinquante ans plus tard, les gains énergétiques sont minimes. En revanche, les effets sur le sommeil et la santé sont de plus en plus critiqués. Fatigue, désynchronisation du rythme biologique et troubles du sommeil figurent parmi les principaux reproches.

Vers la fin du changement d’heure ?

En 2019, le Parlement européen a voté pour supprimer le changement d’heure, mais la réforme n’a jamais été appliquée, chaque pays devant choisir son fuseau définitif. En attendant une décision commune, la France continue d’alterner entre heure d’été et heure d’hiver.

Une heure gagnée… avant la longue saison sombre

Ce week-end, on profitera d’une heure de sommeil supplémentaire, avant de plonger dans les soirées qui tombent dès 17 heures. Un rituel devenu plus symbolique qu’utile, mais qui, pour beaucoup, marque vraiment le début de l’hiver.

Publié : 24 octobre 2025 à 10h16 par
Gwen BROT

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