Braquage et séquestration de Kim Kardashian : les procès des "papy braqueurs" s'ouvre ce lundi

Neuf ans après les faits, le procès des “papy braqueurs” s’ouvre lundi 28 avril 2025 à Paris. Dix personnes comparaissent pour le braquage et la séquestration de la star de téléréalité Kim Kardashian.

Le 3 octobre 2016, en pleine Fashion Week de Paris, cinq hommes cagoulés et grimés en policiers se rendent dans l'hôtel où loge Kim Kardashian. Deux d’entre eux font irruption dans sa chambre. Ils lui dérobent sa bague de fiançailles, évaluée à 4 millions de dollars. Ils la ligotent, la bâillonnent et la transportent dans une baignoire. En une dizaine de minutes, ils s'emparent des dollars dans son sac à main, de bijoux et de son iPhone. Montant du butin : 6 millions de dollars, soit le plus gros vol d'un particulier depuis 20 ans en France. 

Kim Kardashian parvient à se libérer et à se rendre dans la chambre de sa styliste. Elle appelle sa sœur Kourtney, qui donne l'alerte. La Brigade de répression du banditisme (BRB) arrive sur les lieux et recueille le témoignage de la femme d'affaires. Elle n'est pas blessée mais est traumatisée. 

L'un des suspects a pu être interpellé avec son ADN, retrouvé sur le scotch qui a servi à baillonner Kim Kardashian. Aomar Aït Khedache a reconnu avoir ligoté l'influenceuse, mais conteste ce rôle central que lui prêtent les enquêteurs. Un coup de filet le 9 janvier 2017 a permis d'interpeller 17 personnes, dont les auteurs de l'agression de Kim Kardashian, mais aussi des intermédiaires et des receleurs des bijoux dérobés.

Les "papys braqueurs”, surnommés ainsi par la presse en raison de leur âge (une soixantaine d'années à l’époque), encourent des peines allant jusqu'à la réclusion criminelle à perpétuité. Certains ont un lourd passé judiciaire.

Kim Kardashian, elle, doit témoigner le 13 mai 2025.