Belem : le symbole national et fierté du grand Ouest s’offre une cure de jeunesse à Saint-Nazaire

Arrivé en forme de radoub à Saint-Nazaire, le Belem restera immobilisé jusqu’au 1ᵉʳ mars 2026. S’il n’a subi aucun dommage, son âge impose une vigilance constante. Ce passage en cale sèche permettra le remplacement de pompes, tuyaux, de deux cloisons étanches métalliques et d’une tôle de bordée côté bâbord.

L’équipage, composé de 16 marins professionnels, en profitera pour reprendre l’étanchéité du pont supérieur ainsi que le calfatage. Une révision mécanique du safran est également programmée.
Ces interventions seront réalisées par Eiffage Énergie Système, qui mobilise une vingtaine de salariés durant près de cinq semaines.

Le Belem face à un chantier d’un million d’euros

Ce séjour technique est aussi l’occasion de préparer un lourd chantier à venir : la restauration de la poupe du navire. La Fondation Belem estime son coût à environ un million d’euros, bien au-delà des travaux annuels habituels, déjà chiffrés à plusieurs centaines de milliers d’euros.

Un appel aux dons avait été lancé sur une première tranche de 500 000 €. Aujourd’hui, 185 000 € ont été récoltés, soit seulement 37 % de l’objectif initial. La Fondation souhaite désormais solliciter la Fondation du Patrimoine et étudie même une possible intégration du Belem au Loto du Patrimoine.