"Arrêtez d'emmerder les Français" : Paul Le Guernic dénonce la campagne de l'Ademe

Paul Le Guernic s'insurge contre la campagne qui interroge les Français sur leurs besoins en consommation. Selon lui, cette initiative, portée par une agence sous la tutelle de la ministre de la Transition écologique, illustre une ingérence étatique excessive. "Les consommateurs n'ont pas besoin de technocrates zélés pour décider ce qu'ils doivent acheter", ironise-t-il, critiquant la posture paternaliste de l'État.

« L’État nourrice s’invite partout »

L’avocat pointe un système où l’administration publique intervient dans tous les aspects de la vie quotidienne, illustrant ce que les économistes appellent l’"État nourrice". "Avec 59 % de la richesse nationale contrôlée par les administrations, la France atteint le taux le plus élevé des pays développés", rappelle-t-il. Il dénonce une tendance à infantiliser les citoyens en dictant leurs choix.

« Décroissance et incohérence économique »

Paul Le Guernic accuse l'État de promouvoir une politique de "décroissance" en opposant les messages de l’Ademe à la réalité économique. "Les commerçants, qui financent cette agence, doivent apprécier de voir leur travail saboté par des campagnes les dissuadant de vendre", ironise-t-il. Il cite Coluche : "Écrivez-nous de quoi vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer."

« Tartufferie budgétaire et priorités oubliées »

Enfin, il dénonce une hypocrisie flagrante. "Alors que l'État appelle à économiser les ressources, il affiche un déficit public de 6,1 % du PIB et une dette de 3 200 milliards d'euros", fustige-t-il. À ses yeux, les priorités devraient être recentrées sur des missions régaliennes comme la sécurité et la justice, plutôt que de multiplier des campagnes inutiles.

Paul Le Guernic conclut en appelant à suivre le pragmatisme du président Pompidou : "Arrêtez d'emmerder les Français !", un mantra qui, selon lui, semble plus que jamais nécessaire face à l’inflation bureaucratique.