Affaire Nicolas Gonidec: les plaintes se multiplient

L'ex élu quimpérois a été condamné à 3 ans de prison dont 1 ferme, par le tribunal de Saint-Brieuc.

palais de justice

 

 

Les plaintes affluent depuis quelques jours à l'encontre de Nicolas Gonidec, et même hors de Bretagne.

Depuis la connaissance de la condamnation de l'ancien élu quimpérois à 3 ans de prison dont 2 avec sursis, la semaine dernière à Saint-Brieuc, de nombreuses plaignantes se manifestent, au commissariat de Quimper, où 13 plaintes auraient été déposées, mais aussi à Rennes, Châteaulin, Le Mans et Fontainebleau, en Seine et Marne. On s'attend à de nombreuses plaintes dans les semaines à venir. 

 

Personnalité quimpéroise

 

Pour rappel, Nicolas Gonidec dirige la société An Tour Tan Web Média, une société de production connue dans le milieu culturel breton. Il est également ancien élu à la ville de Quimper, et très investi dans le milieu sportif.

Nicolas Gonidec va donc user de sa notoriété et de son charisme pour manipuler ses victimes.

Après avoir installé un climat de confiance, il va proposer d'effectuer des photos pour des magazines de médecine, en pratiquant des injections ou des prises de sang sur les victimes.

Condamné pour exercice illégal de la médecine, mais aussi pour attouchements sexuels. Le quadragénaire proposait également des massages orgasmiques, faisant croire à une thérapie expérimentale.

 

Un prochain procès à prévoir

 

Alors que les plaintes se multiplient et les langues se délient, un prochain procès semble inévitable à l'encontre de l'ancien élu.

Audrey (prénom modifié) est l'une des victimes de Nicolas Gonidec et a porté plainte la semaine dernière, elle revient pour RMN sur cette affaire.

 

 

Audrey, victime de Nicolas Gonidec

 

 

 

An Tour Tan dans la tourmente

 

Suite à ces révélations, la société de Nicolas Gonidec, An Tour Tan Web Média, perd des clients. Le Festival de Cornouaille, par la voix de son directeur, Igor Gardes, s'est désolidarisé et annonce que le prochain fest-noz sera maintenu, mais ne sera pas "filaire".

L'école de Borderie Pascal Jaouen a également annoncé qu'elle n'envisage plus aucune collaboration avec la société quimpéroise, tout comme la fédération de sonneurs Sonerion.

Quant aux 3 salariés de l'entreprise, tombent des nues, et se disent effarés par cette affaire.