Un air de printemps en novembre : la Bretagne et les Pays de la Loire sous la douceur !
Actuellement dans l’Ouest de la France se croirait presque en avril. Avec des températures proches de 19 °C à Nantes et La Roche-sur-Yon, 18 °C à Rennes et 17 °C à Brest, la Bretagne et les Pays de la Loire profitent d’une douceur exceptionnelle pour la saison. Une situation qui interroge, entre plaisir des promeneurs et inquiétude climatique.
Une douceur remarquable pour la saison
Les manteaux restent ouverts et les terrasses se remplissent : en ce milieu de novembre, les températures dépassent de 4 à 6 °C les normales de saison. À titre de comparaison, on attend habituellement autour de 11 °C l’après-midi à Nantes et 10 °C à Rennes. Aujourd’hui, les thermomètres flirtent avec 18 à 20 °C, sous un ciel souvent voilé. Ce contraste confirme un mois de novembre globalement plus chaud que la moyenne nationale, selon Météo-France.
Pourquoi ce redoux ?
C’est un flux océanique doux qui domine : les vents venus de l’Atlantique font remonter l’air chaud, empêchant toute incursion froide. Résultat : un temps souvent humide, parfois brumeux le matin, mais sans véritable froid. Les épisodes de bruine se succèdent, notamment sur la Bretagne nord, tandis que le littoral ligérien profite d’éclaircies timides.
Conséquences au quotidien
Ce climat printanier a des effets concrets : chauffage au ralenti, consommation d’énergie plus faible et ambiance propice aux balades ou aux activités extérieures. Les agriculteurs observent aussi un retard du refroidissement des sols, ce qui peut perturber certains cycles végétaux. Pour les habitants, cette douceur reste agréable, même si la lumière manque et que les matinées demeurent humides.
Et la suite ?
Les modèles annoncent une poursuite de la douceur dans les prochains jours, avant un probable changement en fin de mois. Les nuits pourraient se rafraîchir, tandis que la grisaille et les pluies gagneront du terrain. L’hiver approche, doucement, mais sûrement…
Une parenthèse presque printanière qui fait sourire, mais rappelle aussi la nouvelle normalité d’un climat de plus en plus capricieux.