Le mois de juin 2025 a été le plus chaud jamais enregistré en Europe de l’Ouest, selon Copernicus
Le mois de juin 2025 a été le plus chaud jamais enregistré en Europe de l’Ouest, selon l’observatoire européen Copernicus. Des températures "extrêmes" ont été enregistrées.
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Juin 2025 a été le plus chaud jamais enregistré en Europe de l’Ouest, a annoncé l’observatoire européen Copernicus, mercredi 9 juillet 2025. Les températures ont été particulièrement "extrêmes" en Europe avec des vagues de chaleur “exceptionnelles”, entre le 17 et le 22 juin puis à partir du 30 juin. Les températures ont dépassé régulièrement les 40°C dans plusieurs pays d'Europe et atteint jusqu'à 46°C en Espagne ou au Portugal.
Les nuits ont aussi connu des températures élevées avec des "nuits tropicales", où le thermomètre ne descend pas sous les 20°C. L'Espagne en a connu 24, soit 18 de plus qu'un mois de juin normal, et certaines zones côtières de Méditerranée en ont subi 10 à 15 au lieu de zéro habituellement en juin, souligne Copernicus.
Un réchauffement global à travers le monde
Des vagues de chaleur qui ont touché de nombreux pays, au-delà de l'Europe. Selon le service européen Copernicus, 12 pays et quelque 790 millions d’habitants de la planète ont connu leur mois de juin le plus chaud. C'était le cas, par exemple, au Japon, en Corée du Nord et du Sud, ainsi qu’au Pakistan et au Tadjikistan. Dans le monde, le mois dernier était le 3e mois de juin le plus chaud, juste derrière juin 2024 (qui était 0,2°C plus chaud) et quasiment au même niveau (0,06°C) que juin 2023, poursuivant pour la troisième année une série de températures moyennes jamais vues auparavant, alors que la planète se réchauffe en raison des émissions humaines de gaz à effet de serre.
Des records de températures aussi dans l’eau. Juin 2025 a été marqué par une canicule marine en Méditerranée occidentale, avec une moyenne de 27 degrés le 30 juin à la surface de l’eau. Des températures élevées qui ont des effets désastreux pour la biodiversité marine et des répercussions sur la pêche et l'aquaculture, souligne l'Observatoire.