10 septembre 2025 : "Bloquons tout", la mobilisation s’organise en Pays de la Loire et en Bretagne
Un appel massif à la grève et aux blocages vise à paralyser le pays mercredi prochain. Ponts, dépôts pétroliers et ronds-points sont ciblés.
10 septembre 2025 : "Bloquons tout"
FO rejoint le mouvement en Loire-Atlantique
À Nantes, l’union départementale de Force ouvrière appelle les salariés à cesser le travail le 10 septembre. Le syndicat soutient l’initiative des assemblées citoyennes "Indignons-nous, bloquons tout" et appelle à occuper des points stratégiques dès 6 heures du matin : le pont de Cheviré, le Cardo et le quartier Rosa Parks.Les revendications portent sur le retrait du budget Bayrou, l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et la défense des services publics.
En Bretagne, une mobilisation déjà structurée
Selon une note des renseignements territoriaux, la Bretagne apparaît comme un fer de lance du mouvement. Plus de 2 500 personnes ont participé à une trentaine de réunions cet été, de Morlaix à Rennes, en passant par Guingamp ou Quimperlé.Des blocages sont annoncés au roc’h Trédudon dans les Monts d’Arrée, au rond-point du Crédit Agricole à Vannes. Le dépôt pétrolier de Lorient pourrait aussi être visé, selon les services de renseignement, qui redoutent des débordements faute d’organisation centralisée.
La Vendée également mobilisée
En Vendée, des appels circulent pour bloquer les principaux axes routiers et les zones logistiques. Si le département n’a pas encore dévoilé ses points précis d’action, les militants se préparent à rejoindre la dynamique régionale, afin de renforcer l’effet d’étau autour du Grand Ouest.
Un mouvement national attendu massif
Les renseignements évoquent jusqu’à 100 000 personnes mobilisées partout en France le 10 septembre. Les actions devraient prendre la forme de grèves, de blocages et, plus marginalement, d’actions de sabotage.Au-delà de la contestation sociale, des "pots de départ" symboliques du Premier ministre sont même prévus en Bretagne dès le 8 septembre, en écho au vote de confiance réclamé par François Bayrou sur son projet de budget.